Des enquêteurs allemands ont perquisitionné les bureau de la marque à Rüsselsheim et Kaiserslautern dans le cadre du dieselgate 

Ce sont nos confrères de Reuters qui l’on annoncé: les bureaux d’Opel au siège principal de Rüsselsheim et à Kaiserslautern ont fait l’objet de perquisitions de la part du Ministère public allemand. Les enquêteurs y ont recherché d’éventuelles preuves reliant la marque au scandale des moteurs trafiqués. Leurs soupçons portent sur un possible cas, comme dans l’affaire Volkswagen d’une possibilité de manipulation du logiciel de gestion du moteur.

C’est un simple tweet d’Opel qui a confirmé l’information, la marque se refusant par ailleurs à tout commentaire autre que d’affirmer qu’elle allait «pleinement collaborer avec les autorités et qu’elle réaffirmait que tous ses modèles étaient en parfaite conformité avec les régulations en vigueur». En 2016, Opel avait admis l’existence, sur les Zafira, d’un logiciel désactivant le système de traitement des émissions dans certaines conditions bien précises. Tout en soulignant le fait que cela était un dispositif légal, destiné à protéger les composants du motur lors des démarrages à froid.

Selon le magazine allemand «Bild», les investigations du Ministère public porteraient sur 95 000 Cascada, Insignia et Zafira contruites en 2012, 2014 et 2017 et dont on soupçonne que le logiciel de contrôle du moteur aurait pu être trafiqué. À l’époque, Opel était encore une filiale de General Motors. Elle a passé sous le contrôle de PSA en 2017.

Lundi, le ministre des transports Andreas Scheuer a déclaré vouloir demander le rappel de 100 000 véhicules de la marque à des fins de contrôle. Les autorités disent avoir trouvé quatre logiciels distincts susceptibles d’avoir pu tromper les tests en 2015 et a sommé Opel de les retirer. C’est la découverte d’un cinquième logiciel suspect qui a déclenché la nouvelle procédure et la descente des agents du ministère au siège d’Opel à Rüsselsheim et à Kaiserslautern.